Arequipa – Fin de la visite !

 

Dimanche 27 novembre, billet de bus réservé, je quitte alors Arequipa pour me rendre à Puno, durant un voyage de nuit ! C’est pour le moment ma ville coup de cœur du Pérou… Enfin, jusqu’ici ce n’est que ma troisième ville du Pérou visitée, après Lima et Ayacucho. J’ai fait de nombreuses rencontres ici et partagé de chouettes moments avec des locaux et d’autres touristes français. C’est une ville importante qui réserve de nombreuses surprises chaque jour : Feux d’artifice en plein jour, Guinness Record des monuments en pierre volcanique, la visite du musée Andin avec comme fin de visite Juanita, une momie …

Commençons par l’histoire de Juanita, avec Thierry Maisonneuve, Président de l’Association Franco-péruvienne d’Aide au Développement située à Grenoble, s’est rendu fin d’année 2012 au Pérou, dans la région d’Aréquipa. Il a découvert Juanita, un sacré personnage…Voici son témoignage :

C’est suite à l’éruption du volcan Sambacaya, haut de 6310 mètres, (dans la vallée de Colca), qui fit fondre le glacier Ampato que l’on a découvert cette momie.

Il y a plus de 500 ans, Juanita  jeune fille Inca, avait entre 13 et 14 ans  quand elle fut sacrifiée afin d’apaiser la fureur du volcan et de demander aux montagnes de bonnes récoltes.

Les Incas cheminèrent presque 600 kms, depuis Cuzco (capitale Incas où se trouve le site du Machu Pichu). Accompagnée d’une partie de sa famille et des gens du village, ils gravirent cette montagne après y avoir installé un premier camp de base à 5000 m et un second à 6000 m.

Une douzaine de personnes seulement ont accompagné Juanita sur le lieu du sacrifice après avoir gravi l’arête qui mène au sommet du glacier.

Après une cérémonie, Juanita, sans doute affaiblie par l’ascension et anesthésiée par le froid, fut sacrifiée (par un violent coup sur la tête). Elle fut enterrée à 4 mètres de profondeur en position foetale, entourée de divers objets, statuettes, os de lamas, poteries, feuilles de coca (qui servent encore aujourd’hui à lutter contre le mal des montagnes).

C’est donc à l’époque où les occidentaux s’initiaient à l’alpinisme (au Mont Aiguille) que les Incas crapahutaient déjà à plus de 6000 mètres avec pour seuls équipements des sandalettes, couvertures de laine,… accompagnés de lamas en guise de porteurs. Ce sont donc bien les indiens Quechas et Aymaras, les pionniers de l’escalade des hauts sommets…

Juanita est conservée au musée catholique d’Aréquipa, dans une vitrine de verre à moins 20 degrés, entourée de nombreux objets retrouvés auprès d’elle.

Pour la petite histoire, les Incas installés au Sud du Pérou, se sont étendus, en moins d’un siècle de 1438 à 1527, au nord jusqu’en Equateur et au sud jusqu’au milieu du Chili où les Mapuches les ont toujours repoussés. Les Mapuches, étant le seul peuple invaincu par les Incas…

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Source texte et image : http://www.sillon38.com/blog/2013/01/16/faites-connaissance-avec-juanita-la-momie-incas/

 

Je commence alors  petit à petit à prendre conscience et connaissance de cette nouvelle culture et de son histoire. Époque Huari, Inca, Chivu … ayant laissé de nombreux signes (monuments, créations, offrandes …), coutumes et traditions encore très présentes et différentes en fonction des régions.

C’est chouette de pouvoir comprendre l’histoire d’un pays, tout en revivant certaines coutumes utilisées autrefois et encore aujourd’hui.

La Patachama (Terre mère), une croyance transmise de génération en génération dans les familles, date de l’ancien empire Inca. La Terre Mère est alors considérée comme un être vivant, à qui il convient de faire une offrande, un cadeau, bien souvent enterré ou posé quelque part, comme dans un petit trou sur le flanc d’une montagne par exemple. Lors de notre randonnée au dessus de Quinua, avec un local, on a pu découvrir cette tradition d’offrande encore très présente dans les communautés Quechua et Aymaras. Cette méthode, j’ai décidé de l’utiliser lors de mes différentes randonnées dans le Pérou. A la fois par son côté CHEVERE (dit tchébéré) = trop bien ! cool ! Car bien souvent, arrivé en haut d’un col ou d’une montagne, c’est une bonne bière qui nous attend ! Alors nous partageons quelques gouttes de celle-ci avec la Terre. Mais, pour moi, c’est un moyen de me rappeler l’importance de la protection de la Terre.

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« La ville Blanche », comme je l’écrivais dans un précédent article, Arequipa est surnommé ainsi grâce à la construction de ses monuments en pierre de volcan. Cette pierre donne alors une impression de monument neuf. Pourtant, parmi les édifices datant XVIIème ou XVIIIème siècle, nombreux ont connu des séismes, obligeant parfois une rénovation différente, augmentant la sécurité de l’édifice.

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Les pigeons, sur la place des Armars. Incroyable, un vrai terrain de jeux pour tous !

La place des armes est souvent le lieu central de la ville, dans n’importe quelle ville du Pérou « Chouette, assez simple pour se souvenir des noms ! »

A Arequipa, les pigeons se sont alors emparés de cette place … Une nouvelle économie et en marche ! « Les graines pour pigeons ». Pour la modique somme d’un sol, les touristes ou locaux nourrissent ces animaux, permettant ainsi quelques moments sympas en leur compagnie (sur eux) ou pour quelques clichés originaux. Un grand choc culturel pour ma part, et un vrai dégout en voyant cette activité se réaliser.

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Le Record Guinness

Un grand moment alors pour la ville d’Arequipa, qui participe au Record Guinness du plus grand plat de Cocotos rellenos (tomates farcies épicée).

Je découvre alors pendant cet événement, une fois de plus une culture ancienne très présente. Danse et chant de la ville !

Pour voir quelques images, c’est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=auedgYx8V50

 

Et des paysages à couper le souffle, une fois de plus !

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